Gaudrette... et Cie !

A la maison, 8h40 ...

J'ai un faible pour le basilic, j'adore ça ! Cette année, il est très productif au potager, j'en profite pour me faire une réserve de basilic séché, quelques heures au déshydrateur et à moi le basilic tout l'hiver !

En suivant, je mets quelques tomates cerise et roma dans le déshydrateur (qui tourne presque tous les jours en ce moment), une douzaine d'heure à 70° et je les mets dans de l'huile d'olive avec quelques aromates.

Dans le pré des vaches, 10h05 ...

Amandine et Adeline (en passant, je précise qu'elles portaient déjà ces noms, nous n'avons pas choisi) doivent passer entre ces jeunes chênes pour venir s'abreuver, ce qui visiblement leur pose problème. A ce passage, elles ne sentent pas en sécurité et font demi-tour, même en les appâtant avec des pommes dont elles raffolent. Je vais donc élargir le chemin.

C'est nettement plus ouvert maintenant...

Il ne me reste plus qu'à remplir... une corvée nécessaire en attendant qu'elles se rapprochent du point d'eau prévu. Premier test tout à l'heure, si ça marche, je déplacerais l'abreuvoir un petit peu tous les jours pour les rapprocher de l'abri.

Avec les cochons, 11h25 ...

Petit moment de détente pour Groseille, les cochons adorent ça...

Myrtille est au pays des songes...

Et voilà un "petit" cochon bien détendu :O)

Maintenant, c'est le tour de Roxy, la plus âgée.

En tendant l'oreille, on peut entendre les petits grognements de satisfaction de Roxy.

Comment ne pas craquer devant une telle bouille !

En cuisine, 12h05 ...

Je ne me suis pas foulée, poulet fermier et pommes de terre, toujours aussi bon (plat récurrent de la maison).

Dans le pré des vaches, 13h25 ...

C'est parti pour la randonnée avec les vaches, direction l'abreuvoir.

10 mn, plus tard, nous y sommes !!! (on entend le petit "Yes" de Greg, trop content que nous soyons arrivés jusqu'ici).

Au potager, 16h ...

Et je ramasse les pommes, sans fin...

Je passe par la grange récupérer du foin pour pailler une parcelle au potager, Ebène, notre alpaga me rend une petite visite.

Toujours en pleine récolte des courges, c'est la quatrième brouette depuis le début de la récolte, je pense que nous sommes autonomes en courges :-D

Magnifique... Flambé ?

Tous les jours, l'impression d'être dans un monde à part, le nôtre, notre petit paradis...

Devant la grange, 13h ...

Petite castastrophe du jour, une branche (faisant la taille d'un arbre à elle seule) du chêne qui trône devant la grange s'est brisée. Heureusement les animaux sont du bon côté de la frontière, c'est-à-dire dans la grange.

Comme elle bloque l'accès, cela ne pourra pas attendre. Nous attaquons directement à la tronçonneuse.

Deux heures plus tard, l'accès est dégagé, ne restera plus qu'à réparer les dégâts, les animaux sont de nouveau libre de rentrer et sortir.

Dans le pré des vaches, 17h40 ...

Petite visite à Amandine et Adeline, elles prennent confiance et mange volontié des pommes dans notre main.

Dans le pré des petits animaux, lapins, etc..., 20h15 ...

La journée se termine tranquillement. Il est temps pour Shiso, notre lapin nain bélier de rentrer dans son box et pour nous de profiter de notre soirée. Au coucher du soleil, pour la tranquilité de tous, nous rentrons tous nos animaux pour les soigner (exception pour nos deux lamas et notre alpaga avec qui je suis toujours en négociation sur ce sujet), cela permet de voir si tout le monde se porte bien, de curer les pieds, de brosser, de dorloter, de bisouter ... ^^.

Dans la cour, 7h40 ...

Avec Laïka, notre Patou(loup)...

Au potager, 9h30 ...

Les derniers tournesols en fleur...

Récolte du jour. Des figues, le figuier ayant gelé après avoir fait ses premières feuilles, la récolte est maigre, lui qui nous donne tant de figues habituellement. Des tomates cerise qui sont bien reparties après l'attaque de mildiou et dont nous profitons un maximum et les premières grosses tomates (pas si grosses que cela). Comme quoi, arracher, couper, trucider, torturer, brûler (et j'en passe...) les plants de tomates atteints de mildiou ne sert à rien, c'est ce que PERSONNELLEMENT j'en déduis après huit ans de culture en extérieur. J'ai laissé faire le temps et les pieds sont repartis petit à petit. Deux courgettes, il en reste encore mais d'une, nous n'en pouvons plus d'en manger (et d'en conserver) et de deux, je vais récupérer les dernières pour faire des semences. Des framboises, très généreuses en cette période alors que je n'en ai pas eu au printemps. Des aubergines, quelques piments...

Aux acacias, 10h30 ...

Nous avons la chance d'avoir une parcelle d'acacias de 2000m2, c'est bien pratique, besoin d'un piquet clôture, direction les acacias. Je m'y rends plusieurs fois par semaine pour y composter les crottes de Laïka et Jessy (mes chiennes) et la litière de mes chats, quatre palettes et le tour est joué, aucune odeur, aucune mouche, je trouve que composter des excréments (parlons des choses comme elles sont) en milieu forestier est l'idéal et nous ferons certaintement la même chose quand nous aurons les toilettes sèches. J'ai un seau pour mes chiennes, je mets une matière carbonnée au fond, puis les crottes, puis re-carbonne, etc.... je n'ai plus qu'à vider en arrivant. Pour mes chats, j'utilise des granulés de chauffage pour la litière, aucun problème.

Autre avantage, nous avons qui longe les 500 mètres de notre terrain. C'était très important pour nous lorsque nous cherchions un lieu à acheter, d'avoir un point d'eau.

Alors certes, ce n'est pas un fleuve, mais il y a toujours de l'eau, même en période de sécheresse, c'est l'essentiel.

Dans la remise de la grange, 10h40 ...

Il y a quelques années, cet espace était réservé aux veaux séparés de la leur mère. Aujourd'hui, je dois terminer de le nettoyer, puis de l'aménager pour Amandine et Adeline qui arrivent ce soir...

Il me suffit juste de bien finir le nettoyage, de pailler et de mettre un abreuvoir. De toute façon, elles ne rentreront pas avoir un certain temps, le temps pour elles d'avoir confiance en nous.

Dans le pré d'Amandine et Adeline, 19h10 ...

Voilà, ça y est, les louloutes sont là...

Tout le monde a un peu peur de tout le monde :-), la photo a été prise d'assez loin. Je vous présente donc Amandine (à gauche) et Adeline (à droite), nos Highlands Cattle de 6 ans.

Chez les cochons, 6h50 ...

La journée commence...

... avec l'ouverture des portes de mes petits cochons : Roxy (8 ans, déjà...), Myrtille et Groseille (6 ans). Elles sont adorables, sociables, affectueuses, raffolent des gratouilles sur le bidou.

Dans le potager, 10h ...

Ramassage quotidien des pommes, je continue...

Dans le but de récupérer du foin pour pailler une parcelle du potager, je passe par la grange où Paprika est en train de prendre tranquillement son petit déjeuner tardif.

Difficile de croire qu'il y a une parcelle à cet endroit sous mes pommiers, pourtant s'y trouve un pied de rhubarbe glaskin, de l'estragon de Russie, de la consoude et quelques pieds de tétragone, c'est ici que je vais pailler le sol pour en faire une "lasagne".

Voilà qui est fait, dans les jours qui viennent, j'apporterai sur cette parcelle une couche de tonte fraîche, puis une nouvelle couche de paillage. Dans mon jargon à moi, j'appelle cela une "lasagne simple", je les réalise sur de la terre déjà prête ou sur d'anciennes lasagnes où j'ai déjà apposé plusieurs couches successives. Pour réaliser le paillage, j'utilise le foin que les animaux ont laissé, c'est-à-dire PAS de foin "tout propre" sorti d'une botte, mais du foin que je leur ai donné et qu'ils délaissent parce qu'il date de la veille par exemple. Il me paraît inconcevable d'utiliser du foin "frais" pour du paillage, tout comme la paille, c'est avant tout de la nourriture et de la litière DESTINÉES aux animaux. Imaginez vous récolter trois kilos de belles tomates pour les jeter directement les jeter au compost...

Dans la foulée, je décide de mettre en place mes pauvres plants de chou kale noir de Toscan, ronger par la piéride du chou (cherchez l'intruse), même sous abri... Cette année, j'ai beaucoup de mal à garder mes choux, tous les insectes friands des brassicaceaes sont présents et bien présents : la piéride, l'altise et la punaise... Advienne que pourra...

L'amarante...

Je récolte quelques haricots cocos de Soissons bien secs pour les semences de l'année prochaine...

Et puis des graines de fleurs pour fleurir une petite prairie en 2022.

Dans la forêt jardin, 7h20 ...

Photo prise dans la brume du matin lors de mon passage pour vider la brouette de crottin quotidienne...

... le potager vu de la forêt jardin au petit matin...

... et petit coup d'oeil sur le potager pour finir avant de repartir pour la suite des corvées quotidiennes.

Dans l'enclos des poules, 7h35 ...

Pour aller ouvrir le poulailler, je passe devant le tilleul du jardin qui surplombe l'un de nos prés, nous avons la chance d'avoir une vue magnifique.

Velo(ciraptor), notre poule Araucana.

Dans la cour, 9h20 ...

... avec Laïka, notre chienne des Pyrénées (le fameux Patou), elle est si incroyable, si affectueuse, si têtue parfois ...

Dans le potager, 9h25 ...

Pomme de reinette et pomme d'api... des pommes... des pommes... et encore des pommes... Là où j'ai implanté le potager il y a deux ans maintenant,  quatre (très vieux) pommiers trônent en plein milieu. Chaque année c'est la corvée, mais je dois absolument les ramasser. Tout d'abord parce que mes animaux en raffolent, j'avoue qu'en ce moment, vu la quantité, les trois petits cochons sont nourris quasiment exclusivement avec, ensuite parce que c'est essentiel pour ne pas être envahi par les frelons asiatiques qui ne devraient pas tarder à pointer le bout de leur nez et pour finir parce que c'est une source de nourriture pour nous. N'ayant pas le temps cette année de transformer tout ces kilos (avec l'arrivée imprévue d'Amandine et d'Adeline dans les jours qui viennent, mais ça, je vous en reparlerais plus tard...), j'ai bien réfléchi à cette production pour l'année prochaine et j'investirai dans un broyeur et un pressoir pour en faire du jus de pomme.

Comme chaque matin, une vingtaine de kilos.

Certaines courges sont prêtes pour la récolte... Cette année, elle sera excellente au plus grand désespoir de Greg qui voit les litres et les litres de soupe de courge qu'il va devoir ingurgité tout cet hiver.

Première brouette de la saison des courges bien mûres, le reste suivra lorsque les pédondules des courges seront bien secs.